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ONU : Le multilinguisme en question

 

 

Le multilinguisme est une réalité tangible au sein de l’Organisation des nations unies. Il n’est un secret pour personne que le personnel du Secrétariat est bien plus multilingue que le régime linguistique correspondant aux langues officielles et aux langues de travail de l’Organisation ne le laisse supposer. Et ce, conformément à l’engagement pris par l’Organisation de s’acquitter de son mandat en matière de répartition géographique équitable.
S’agissant des postes soumis au principe de la répartition géographique, les États membres non représentés ou sous-représentés dans la fourchette souhaitable, ont une représentation inclusive et diversifiée de toutes les origines géographiques 22 conformément à l’Article 101 de la Charte, qui dispose que « la considération dominante dans le recrutement du personnel … doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité » et que « sera dûment prise en considération l’importance d’un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible ».
Plus de la moitié des personnes ayant répondu au questionnaire a déclaré bien parler au moins trois langues et un tiers supplémentaire (39 %) a déclaré bien parler au moins deux langues, tandis que 9 % seulement ont déclaré ne bien parler qu’une seule langue. Cette situation crée à la fois des possibilités et des difficultés pour le Secrétariat.
Les compétences linguistiques portant sur des langues autres que les langues officielles sont des atouts précieux : dans de nombreux lieux d’affectation hors Siège, les membres du personnel qui maîtrisent la ou les langues locales jouent un rôle clé pour ce qui est des contacts avec les parties prenantes locales et les autorités nationales.
Faire correspondre les besoins de clients qui parlent des langues diverses et les compétences linguistiques d’un personnel diversifié nécessite un effort coordonné à l’échelle de l’Organisation qui repose sur les besoins opérationnels ainsi que sur des mesures ciblées et des procédures de suivi.

Une synthèse de KOIVOGUI Pauline Poliva

 

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